Long de 5,33 mètres, le Bayliner se présente comme un petit sport bord doté d’une vague inspiration venue des années 70. Pour autant, il s’appuie sur une carène moderne et sur un design largement revu et surtout bien dans son époque. Emprunt d’un certain classicisme, il affiche un profil très bas sur l’eau façon coupé sport, un clin d’œil que l’on retrouve d’ailleurs sur l’arrière avec des ouïes d’aération qui ne sont pas sans rappeler un muscle car d’outre Atlantique. L’évocation continue avec le logo Bayliner gravé en relief sur la poupe tandis que dans un autre registre, la grande plateforme arrière augmente un peu la longueur tout en facilitant la pratique des activités nautiques.
Côté intérieur, le 175 GT oscille entre l’ancien et le nouveau. Des petits bateaux rapides jadis dédiés au ski nautique, il reprend le cockpit minimaliste et surtout les sièges dos à dos transformables en bain de soleil côté bâbord. Cet aménagement typique s’accompagne également, sur tribord d’un siège bas pour le pilote, avec, en option, une version avec assise relevable, un élément très pratique pour les manœuvres au port. Bon point également pour le volant réglable, dommage que le tableau de bord soit assez basique et taillé dans un matériau peu flatteur.
Sur l’arrière, le propos est encore plus simple avec deux petits sièges de part et d’autre du compartiment moteur et un rangement sous celui situé à tribord.
Sur la proue, changement de ton puisque l’on retrouve un peu de modernisme avec un bow-rider assez confortable mais a contrario, la porte de séparation entre cette partie avant et le cockpit n’est pas prévue.
Un aménagement simple qui laisse de la place mais qui comprend tout de même un revers puisque les rangements sont en nombre assez limité. Outre les petits coffres du bow-rider ou celui sur l’arrière, on ne peut compter que sur la malle de plancher dans laquelle on pourra glisser un wake.
L’accastillage est correct sans être exceptionnel avec six taquets (un peu petits), un anneau de ski et des feux de navigation. En revanche, ne cherchez pas de baille à mouillage ni même de davier, rien n’est prévu.
L’équipement est lui aussi réduit à l’essentiel avec les feux de navigation, la pompe de cale ou l’extracteur de gaz mais pour le reste, il faudra mettre la main au porte-monnaie. Un choix assumé qui permet de proposer le bateau à un prix attractif sachant que l’on n’a pas besoin de grand chose sur une telle embarcation. On pourra cependant ajouter un bimini, la moquette au sol ou la radio histoire de s’offrir un peu plus de confort.
Mentions légales - Partenaires - Publicité - Contact
©www.essaisnautiques.com 2011 - Toute reproduction entière ou partielle des photos ou articles est strictement interdite sans l'accord préalable de l'éditeur.
www.essaisnautiques.com est édité par D&S Médias
Installée en position centrale arrière, la cale moteur se révèle suffisamment vaste pour loger le bloc Mercruiser 3 litres développant 135 ch. Le constructeur ne propose d’ailleurs qu’une seule mécanique, coup de chance qu’elle représente un bon compromis pour le programme du bateau. Affichant un peu plus de 850 kilos sur la balance, le Bayliner profite d’une carène qui ne traîne pas trop d’eau. Un avantage certain qui permet à l’embarcation de déjauger en 4,5 secondes et surtout de filer à près de 38 nœuds, plutôt pas mal pour un navire de cette taille. On peut d’ailleurs facilement assimiler ce bateau à un petit coupé sportif bourré de testostérone tant il se révèle joueur et maniable. Mieux, il se montre également capable d’aller se confronter à la houle dans un confort relatif mais surtout avec une attitude très saine, permettant de mettre gaz, même dans le relief. En revanche, le clapot serré lui déplait un peu et le rend inconfortable, mais, c’est le lot de nombre d’embarcations…
Les fans de performances regretteront peut-être que le chantier ne propose pas d’autres motorisations, mais dans les faits, celle-ci se plie à tous les usages qu’ils soient familiaux et tranquilles ou plus individualistes et sportifs. Qui plus est, on peut envisager nombre d’activités avec 175 GT, de la baigna de au ski en passant, pourquoi pas, par une partie de pêche, grâce à son franc bord généreux.
Idéal pour démarrer dans le motonautisme ou pour un usage occasionnel et familial, le 175 GT est facile à transporter et à mettre à l’eau. Il est plaisant à mener et se prête sans souci à un programme loisirs. Il profite en sus d’un tarif, moteur compris, juste au-dessus de 20 000 euros, ce qui le rend accessible au plus grand nombre. Un joli jouet pour petits et grands.
Porquerolles (83), petit clapot, vent moyen,135 ch 4 temps 3,0 L Mercruiser TKS, 2 personnes à bord
LES FICHES OCCASIONS
• CARACTÉRISTIQUES
• APPRÉCIATIONS
• CÖTES
Présent au catalogue Bayliner depuis des années, le 175 GT bénéficie régulièrement d’un lifting pour rester dans le coup. La version 2012 n’a du coup plus grand chose à voir avec celle d’origine mais l’esprit subsiste et les performances aussi.
S’il ne constitue pas une véritable nouveauté à proprement parlé, ce bateau est en permanence réactualisé et, petit à petit, devient une icône du chantier américain. La version 2012 oscille entre un passé plein de nostalgie et des concessions au modernisme pour un résultat plutôt sympathique.